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Personnage
Nom: Reyez
Prénom: Nelae
Âge: 20 ans
sexe: féminin
Innocence: Portée fièrement a mon coup, je possède une innocence hors du commun. Effectivement, cette arme se présente sous la forme d'une chaîne d'argent inoffensive à laquelle est suspendu un médaillon ayant la taille d'une pièce de monnaie. Cependant, contrairement aux autres pendentifs plus banal les uns que les autres, le médaillon argenté de ce collier est incrusté de deux minuscules dragons, enroulés l'un autour de l'autre tel le signe du yin-yang. L'une de ces deux bêtes se trouve à être de couleur blanche alors que la seconde, à son opposé, est d'un noir âcre. Jusque là, ce bijou semble commun et n'évoque aucune particularité distincte. C'est donc à ce moment de l'explication que tout se corse. Lorsque j'active mon innocence, cette arme anti-akuma se met a scintiller en son centre, où se trouve le pendentif. Les deux dragons se mettent alors à bouger, comme s'ils avaient soudainement pris vie. D'un coup, les bêtes disparaissent alors mystérieusement dans le bruit sourd d'une faible explosion, soulevant à la fois un léger nuage de fumée. Lorsque celle-ci se dissipe, on peut désormais constater la présence de deux énormes créatures, étant environ trois fois plus grosses qu'un humain. Ces deux bêtes possèdent différents rôles, le blanc étant me défendre alors que le noir passe à l'action, tout autant au corps a corps qu'à distance. Quoi qu'imposants lorsqu'ils ont à combattre, les deux dragons peuvent aussi prendre une taille beaucoup plus petite, lorsque j'active mon innocence simplement pour bénéficier de leur présence qui me réconforte dans mes moments de solitude.
Le premier, se nommant Ryuu et étant le plus sombre des deux, mesure environ 2.5 mètres de hauteur et 3 mètres de longueur. Sa queue est recouverte d'épines jusqu'au bout où elle se termine sous la forme d'une pointe de flèche. De cette queue s'écoule un liquide verdâtre qui n'inspire pas vraiment confiance. Son corps étant constitué d'une peau écailleuse qui reflète la couleur argentée au soleil. Ses deux ailes, repliées sur son dos, contiennent des épines a leurs extrémités, comme celles de sa queue. Ses deux pattes griffues déversent le même liquide ainsi que sa gueule, ou deux rangées de dents aiguisées dissimulent une langue mauve qui injecte un poison paralysant grâce à ses pores. Cette bête peu chaleureuse réserve d'ailleurs des techniques surprenantes à ses proies, qui font d'elle un prédateur redoutable.
De son côté, le second dragon s'appelle Haki et semble plus petit, moins agressif mais tout aussi surprenant.Ce dragon mesure environ 1.7 mètres de hauteur et 2.5 mètres de longueur. Il dispose d'une longue queue recouverte de plumes bleues pâles qui s’arrêtent au début de celle-ci. Le reste de son corps étant blanc, il demeure que la bête possède une crinière de la même couleur que sa queue. Les griffes des pattes sont acérées comme le second dragon, mais rien ne s'en dégage. Cependant, sa langue rosée dissimulée derrière de grandes dents pointues ainsi que ses plumes semblent détenir un pouvoir particulier qui demeure inconnu. Le reste des capacités de cette créature résulte dans les techniques qu'elle emploie pour protéger ses semblables.
Pour leurs pouvoirs vous n'en saurez plus que si vous me voyez combattre...
Description physiqueJ'ai rencontré plusieurs situations effroyables par le passé qui font de moi ce que je suis aujourd'hui. Certains de mes vécus me resteront gravés à jamais dans la peau et ce, dans le sens véritable du terme. C'est donc pourquoi mon physique n'est guère rose. Pour commencer, parlons des caractéristiques plus ou moins banales; je mesure 1.72 mètres et pèse 54 kilos. Mes mensurations ne regarde que moi, mais ma poitrine demeure ordinaire: ni trop grosse, ni trop petite. Maintenant, nous voici à la description légèrement plus obscure qu'à la normale. Tout d'abord, je possède un teint dangereusement pâle, comme si j'étais mourante. Mes traits sont fins, délicats et ne laissent paraître que très peu de muscles, ce qui ne fait pas de moi une fille inoffensive pour autant. La principale particularité de mon visage est que mes yeux sont...inexistants. Comme de fait, mes paupières possédant de long cils noirs sont fermées et cousues avec un fil de couleur sombre qui laisse croire que cette torture a été faite à la main. Mais ne vous méprenez pas. Sous mes paupières, je n'ai que deux trous vides, mes yeux ayant été littéralement arrachés. Du mascara tout aussi noir que mes cils coule d'ailleurs de mes yeux, comme si j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps. Mes sourcils brunâtres sont très minces et juste assez longs pour donner un style féminin à mon visage, alors que mes lèvres, minces et souvent dénudées d'expression, sont colorées d'un rouge éclatant. Mes joues sont légèrement rosées et mon nez, pointu comme il le faut. Au bout de mes petites oreilles, proportionnelles à mon corps, se trouve des boucles d'oreilles argentées qui scintillent sous les rayons du soleil.
Mes cheveux, quant à eux, sont coiffés en deux longues tresses brunes qui retombent en avant, s’arrêtant au niveau de ma poitrine. Le fait surprenant et effrayant dans ma coiffure est que, au bout de chaque tresse, se trouve l'un des deux yeux que je me suis fait arracher, comme s'ils étaient reliés à moi grâce à ma chevelure. Comme on le pense si bien, je ne vois pas de mes deux yeux, ce qui serait légèrement étrange si ce serait le cas. Je les garde seulement pour des raisons qui ne vous regardent pas. Le dessus de ma tête est coiffé d'un chapeau de magicien noir où les yeux arrachés de mes victimes entourent le gallon bleu foncé, qui est la bande de ruban décorative présente dans le bas, autour de la calotte de ce fameux chapeau noir.
Malgré le fait que j'aie perdu la faculté de voir, cela ne veux pas dire pour autant que je suis aveugle. En effet, puisque les temps m'ont privé de ma vision, mes autres sens se sont développés, à un niveau incroyable, particulièrement l’ouïe, avec laquelle je peux entendre chaque sifflement du vent, et le touché, qui me permet d'entrer en contact avec le sol lorsque mes pieds le touche et donc, de ressentir chaque vibration de celui-ci pour situer les objets et les pas de chaque individu. Mes deux autres sens, soit le goût et l'odorat, se sont aussi développés mais ils ne m'aident pas dans ma situation. Je souhaiterai cependant qu'un jour, la science soit assez développée pour me permettre de retrouver une vue normale, comme les autres, grâce à une quelconque opération.
Évidemment, dans mon cou, se trouve mon innocence que je porte fièrement et en tout temps. Une autre cicatrice que je porte à vie se trouve au niveau de mon ventre. En effet, sur celui-ci, se trouve une énorme entaille cousue du même fil que celui des yeux. Heureusement, une robe cache cette coupure sinistre. Ce vêtement est de couleur verte, semblable aux robes de poupées en porcelaine. Ses manches sont bombées et sont juste assez grandes pour couvrir mes épaules. Elles finissent en une mince dentelle blanche qui ajoute une touche de délicatesse à la robe. Quant à mes mains, elles sont dénudées de gants, mais on peut apercevoir plusieurs marques de brulures plus ou moins visibles qui remontent jusqu'aux poignets attachés par des chaînes qui semblent avoir été brisées. Le contour de mon décolleté de forme carré est brodé de dentelle identique à celle des manches, mais plus large. Arrivée sous la poitrine, la robe est serrée par un ruban blanc, qui met en valeur mon ventre plat et mes traits minces. La robe reprend ensuite une forme légèrement gonflée et volumineuse en bas du ruban, la robe étant toujours de couleur verte. Le textile se termine finalement par la même dentelle que précédemment, un peu plus haut que les genoux. À mes pieds, je porte une paire de bottes noires qui remontent jusqu'au genoux, sinon un peu plus bas. Ces bottes me permettent de dissimuler mes cicatrices qui ont guéris au fil du temps mais qui sont restées marquées.
Description psychologique
Mon passé n'ayant pas seulement affecté mon état physique, mon moral n'est guère plus rassurant que le reste. Je me trouve à être une solitaire dans l'âme qui, pour la plupart du temps, ne se réjouit point d'avoir à sympathiser avec le reste de la population. Je suis froide et distante envers ceux qui m'abordent et dit les choses telles qu'elles sont, que le sujet soit délicat ou non. Ma confiance est difficile à gagner, en dépit du fait que selon moi, le monde d'aujourd'hui n'est plus qu'un recueil de mensonges. Certains individus ont cependant la chance de bénéficier de ma confiance, si rare chez moi, ce qui leur permet d'en savoir plus sur mon passé et ma vie présente puisque je ne me confie qu'à de très rares personnes. Malgré les airs de glace et d'indépendance que j'aborde, il demeure qu'au plus profond de moi se trouve un cœur blessé qui regorge de tristesse, ce qui rend mes sourires presque inexistants.
On m'apprécie cependant pour mon honnêteté, ma persévérance face à des situations désespérées et mes conseils remplis de sagesse, qui font de moi une personne réfléchie. Je ne fais habituellement preuve d'aucune marque d'affection, que se soit amoureuse ou amicale. Les personnes qui me sont chères savent par contre à quel point je tient à eux, principalement à cause du fait que je suis prête à tout pour les aider.
J'occupe la plupart de mon temps libre à mes entrainements qui me font oublier mes problèmes. J'aime aussi m'isoler dans la nature pour laisser place au silence qui semble m’apaiser par moment, car il faut dire que je me laisse souvent emporter. Contre toute attente, j'adore également les enfants. Je les considère comme le fruit d'une innocence et d'une bonté irréprochable qui, malheureusement, disparait au fil de leur croissance. Peut-être est-ce que je les envie de voir encore ce monde comme un avre de bonheur et de paix... Quoi qu'il en soit, j’apprécie aussi la présence de Haki et Ryuu, mes deux dragons résultant de l'activation de mon innocence, que je considère comme mes enfants, puisque je ne pourrai jamais en avoir, en dépit de ce qui m'est arrivé par le passé.
En plus de toutes ces caractéristiques qui me définissent, je me trouve à être un véritable oiseau nocturne. je vit la nuit et dors le jour, quand c'est possible. Ce mode de vie me convient très bien, puisque je hais la lumière du jour que dégage le soleil. L'activité présente à l'extérieur en pleine journée et la surpopulation de gens dans les rues ne me plaisent pas non plus, me donnant plutôt des migraines dont j'ai bien des difficultés à me débarrasser. C'est pourquoi je sors la nuit, à ce moment où presque tout le monde somnole. Je voue d'ailleurs une certaine passion aux étoiles, que je ne me lasse jamais de contempler.
Si je semble apprécier plusieurs aspects de la vie, il y en a aussi qui me dégoûtent au plus au point, en commençant par les akumas et les Noahs, qui sèment la terreur et la mort partout où ils mettent les pieds. Lorsque je voit l'une de ces créatures, un sentiment de haine emplit mon esprit alors que j'essaie en vain de garder mon calme. Mis à part les Akumas, je déteste aussi le fait de me sentir inférieure, impuissante où traitée injustement. Je ne supporte pas non plus qu'on tue ou torture des innocents et qu'on n'assume pas ses actes. En ce qui attrait à mes goûts, ils demeurent très variés puisque je ne suis ni capricieuse, ni difficile. Finalement, si je n'avais qu'à faire un seul vœu, se serait de réaliser mon rêve: quitter ce monde le sourire aux lèvres lorsque mon heure viendra.
Histoire Avant de vous racontez mon histoire, vous devez savoir une chose; celle-ci ne s'agit pas d'un récit heureux comme dans les contes de fées. Peut-être est-ce le fait que je n'ai pas eu de chance où tout simplement que je n'étais pas faite pour une vie heureuse. Mais tout au court de mon existence, j'ai vécu dans l'horreur, le sang , la peur, la religion... et ma vie ne finira sans doute pas d'une meilleure façon qu'elle a commencé.
Moi, Nelae Reyez, suis née le 31 octobre, à l'hôpital civil de Venise, une ville réputée pour ses magnifiques monuments mais aussi pour son air festif durant les célébrations. L'aiguille de l'horloge au sommet de la tour monumentale de l'église Dei Frari indiquait minuit pile lorsque que je poussa mes premiers cris. Ma mère, rebecca Reyez, avait mis au monde une fille en bonne santé et prête à commencer sa vie en beauté selon le médecin....Que des conneries.
Mais revenons un peu dans le temps, pour savoir comment tout cela est arrivé. Ma mère et mon père, Romeo Signori, s'était rencontré à Barcelone, le pas d'origine de ma mère. Mon père y était venu séjourner en tant qu'homme d'affaires dans l'architecture monumentale. Il y a rencontré ma mère, alors qu'il s'était perdu en plein cœur de la grande ville pour se rendre à un important rendez-vous d'affaires. Vous devinez sans doute la suite. Ils sont tombés amoureux en un temps record. Mon paternel écourta finalement son voyage d'affaires afin de retourner à Venise en compagnie de ma mère, qui fuyait un mariage arrangé. Il s'installèrent tout deux à Venise, dans une magnifique maison où ils pensaient vivre heureux, en compagnie de leurs nombreux enfants. Ma mère tomba alors enceinte, ce qui fit le bonheur de mes deux parents, mais pas de leurs entourages, qui étaient des chrétiens très dévoués à la religion. Selon eux, avoir un enfant avant d'être marié était une faute catastrophique qui ne leur amèneraient que des malheurs. Mais mes familiers ne se préoccupaient pas de ces avertissements qui, selon eux, n'étaient que des superstitions.
Voila donc où ils en étaient, tous deux dans la salle d'accouchement où ils observaient leur aînée. Ce qui était supposé être le plus beau jour de leur vie se transforma cependant en leur pire cauchemar. Lorsque mon père repartit à la maison pour laisser ma mère se remettre de ses efforts, deux assassins, l'un étant déguisé en squelette et l'autre en pirate, entrèrent dans l’hôpital. Tout comme les jeunes enfants, ceux-ci avaient décidé de fêter Halloween, mais d'une tout autre manière. Alors que je somnolais tranquillement dans la pouponnière, le département de repos réservé aux nouveaux nés, les deux criminels arrivèrent dans l'aile d'accouchement du bâtiment. Ils entrèrent dans chaque chambre, tuant chaque mère, chaque infirmière et chaque médecin d'une simple balle en pleine tête. Ils firent en tout 53 morts, mais la police étant arrivée au moment où ils allaient franchir le seuil de la pouponnière, les deux hommes décidèrent de rebrousser chemin pour prendre la fuite. Ceux-ci ne furent jamais identifiés ni arrêtés. Durant ce carnage, ma mère ne fut pas épargnée et dès cet instant, malgré que je fus trop jeune pour en être consciente, ma vie se transforma en un véritable enfer. Mon père ne cessait de culpabiliser, croyant que ce qui était arrivé était de sa faute, lui qui avait renié sa religion, une valeur importante qui devait être respectée sous peine d'être punis par Dieu, selon les croyants. De son côté, il était persuadé que le seigneur l'avait punis pour ses fautes, en commençant par le fait n'avoir épouser sa femme avant de la mettre enceinte, comme le demandait les traditions catholiques.
Dès ce jour, il devint alors un catholique extrémiste. Nous déménageâmes au Vatican dès ma sortie de l'hôpital, où il devint membre de l'une des plus grandes sectes du pays. Je fus alors élevé par des évêques dans la croyance et la discipline, à l'écart des enfants qui étudiaient dans des institutions comme des jeunes normaux. À chaque instant qu'un de mes actes étaient considérés comme irrespectueux, j'étais frappée d'une branche de bambou au niveau de pieds, ce qui est à l'origine de mes nombreuses cicatrices. N'ayant le droit de sortir, je grandis aussi dans la solitude. Ce n'est qu'à l'âge de 16 ans, que j'eus enfin le droit de quitter le monastère. C'est à ce moment même que je fis la connaissance de Mateo, qui travaillait comme gondolier sur la gondole ou j’embarquai pour me rendre au marché à ma première sortie. C'était un jeune homme auquel je m'attacha peu à peu alors que nous discutions, pour finalement tomber amoureuse de lui. Je l'aima cependant dans la peur du jugement de mon père, et des sanctions pourrait m'être réservées, moi qui n'était toujours pas considérée comme majeure. Mais voilà qu'un jour, une situation que je craignait tant arriva; je tomba enceinte. Ne pouvant pas nier ce fait à mon père, celui-ci apprit donc la nouvelle qui le mis dans un état de rage soudain. Pendant une semaine, nous ne nous parlâmes point, nous évitant autant qu'il en était possible. Ce ne fut qu'au bout d'un mois que la vie repris son cours normal. J'avais alors décidé de garder l'enfant, puisque mes 18 ans étaient sur le point d'arriver. Malgré la routine qui s'était installée à nouveau, je sentais cependant que mon père n'acceptait toujours pas ce qui m'arrivait, puisque celui-ci semblait toujours m'éviter, comme s'il ne me considérait plus comme sa fille.
Plusieurs mois plus tard, alors que j'avais enfin cru cette histoire réglée, le comble arriva. À onze heures, durant la nuit, mon père me réveilla en me demandant de le suivre, ce que je fis. Nous sortîmes du monastère pour se rendre en gondole jusqu'à une grande clairière. Là, je fus saisie de deux hommes qui m’emmenèrent sur une grande pierre entourée de plusieurs hommes vêtus d'une cape blanche, une croix rouge visible sur la capuche. On m'y enchaîna et me tortura. J'y perdu mes yeux, et l'enfant que j'avais en moi, lorsqu'on tenta de m'éventrer. C'est durant ces instants que je compris ce qui se passait; j'avais été choisie pour être le sacrifice d'un rituel qui me purifierai de mes pêchés, et qui était destiné à honorer les Noahs présents devant moi, ceux-ci étant les descendants de Noé et donc, considérés comme des dieux aux yeux des membres de la secte. C'est cette nuit là que je rencontra pour la première fois les exorcistes, qui me sauvèrent la vie. Malgré le fait que les akumas se soient sauvés, plusieurs assistants à la cérémonie furent arrêtés. Le chef d'entre eux se débattirent pour s'enfuir, ce qu'il ne réussit pas. L'amulette qu'il tenait au cou tomba alors près de la pierre sur laquelle j'étais détenue de force durant ses tentatives de fuites qui furent en vain. Celle-ci se mit alors a briller, faisant comprendre aux exorcistes qu'il s'agissait d'une innocence qui plus tard, lorsque je fus de nouveau en santé après plusieurs mois, me fut confiée. On ne réussit cependant pas à me défaire de mes chaînes, qu'ils se contentèrent de briser.
J'étais supposément la personne choisit par cette innocence mentionnée plus tôt. On m'entraina alors durant deux ans, pour m'habiliter à mes nouvelles capacités. C'est ainsi que je devins une exorciste accomplie, ne faisant plus qu'une avec mon innocence. Malgré le fait que j'étais désormais en sécurité, loin de mon père et de cette secte, je restais toujours hantée d'une peur indomptable. J'étais devenue méfiante, solitaire et surtout, dépourvue d'un quelconque bonheur. Voilà donc pourquoi je ne fais jamais mention de mon enfance, ou le seul souvenir que j'aime me remémorer est celui de Mateo, que je n'ai jamais revu depuis.
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Derrière l'écranPrénom : Marie
Âge : Cela ne se demande pas à une jeune fille...
Loisirs : Bien des choses...mais quelle en est l'importance de savoir..?
Mon rêve : mon rêve..?
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Mer 13 Juil - 14:50
